20.9.14

Conseils de lecture

Pourquoi j'ai mangé mon père?



Je vous recommande vivement de lire ce livre pour plusieurs raisons :

  1. Déjà, le titre est accrocheur, non ?
  2. Le narrateur de l’histoire est un jeune homme préhistorique du Pléistocène moyen. Donc attachez vos ceintures et soyez prêt pour un saut dans le temps.
  3. On y retrouve les débats de la société moderne comme la technique, le progrès (maîtrise du feu), l’éducation, l’art qui sont abordés tantôt avec humour tantôt de façon dramatique. 
  4. Ce livre utilise avec réussite le principe ancien qui consiste à transposer dans une époque (la préhistoire), la pensée d’une autre (la nôtre).
  5. Au premier abord, cette histoire fait rire mais ensuite, elle fait réfléchir sur les fondements de notre société moderne. L’opposition entre conservateurs et révolutionnaires y est habilement bien abordée.
  6. La profondeur de chaque personnage est un atout à ne pas négliger.
  7. Roy Lewis, l’auteur, sait parler de la préhistoire avec des mots savants à travers une réelle histoire sans que cela se transforme en documentaire.
  8. Ce livre est tellement bien ficelé qu’il a été déjà transformé en pièce de théâtre et va être adapté en film en 2015 par Jamel Debbouze : Pourquoi je n’ai pas mangé mon père?


L’homme qui prenait sa femme pour un chapeau

      

     Même si ce livre ne parle pas directement de la psychomotricité en tant que telle, il aborde les pathologies neurologiques de la même manière. D'après Oliver Sacks, il est compliqué de soigner un malade " sans approfondir l'anamnèse jusqu'au récit ou au conte : car c'est seulement là que nous avons à la fois un "qui " et un " quoi ", une personne réelle, un patient confronté à la maladie - à la réalité physique."
      
      

      L'auteur nous offre un recueil des affections "les plus bizarres" qu'il a rencontré. Sa forme fait qu'il est très facile à lire car il se compose de 24 essais répartis en 4 sections. 
       
      La personnalité humaine et sa fantastique capacité d'adaptation y est abordée. Au fil des cas, on explore les caractéristiques pathologiques du cerveau de l'homme dont les conséquences ont d'importantes répercussions sur la vie quotidienne du cerveau. Alors même si on n'est pas des spécialistes en neurologie, l'auteur nous guide tout au long du recueil au travers d'illustrations, véritables tableaux cliniques, qui parle d'affections en tant que déficit: l'agnosie visuelle, le cas de démence dans le syndrome de Korsakoff, le défaut de proprioception, la perte du sens de l'équilibre mais aussi en tant que qu'excès: l'amplification de l'odorat, le syndrome de Gilles de la Tourette... Oliver Sacks nous raconte aussi l'histoire de frères jumeaux qui communiquent exclusivement par le biais de nombres premiers
       
       " L'être profond du patient a beaucoup d'importance dans les sphères supérieures de la neurologie, autant qu'en psychologie ; car le patient y intervient essentiellement en tant que personne et l'étude de sa maladie ne peut être disjointe de celle de son identité. 
                                                                                                                                          O. Sacks


           

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire