Mon petit frère de la lune.

       Ce court-métrage très poétique de Frédéric Philibert illustre un cas d'autisme chez un jeune enfant raconté en voix off par sa sœur un peu plus grande.

Les mots employés sont très simples et montrent les caractéristiques types qu'on retrouve chez tous les autistes. Il s'agit du retrait autistique ( absence de communication avec l'entourage), du trouble du langage et des stéréotypies (conduites répétitives, intérêts restreints). Cependant, il ne faut pas oublier que chaque autiste est différent et a sa particularité.

 

         Suite à la conférence de Bernard Golse sur son livre Mon combat pour les enfants autistes, qui était, soit dit en passant, très constructive, informative et dynamique mais malheureusement beaucoup trop courte, nous avons décidé de retranscrire quelques points importants sur l'autisme.

       Tout d'abord, c'est Léo Kanner qui apporte une première description clinique en 1943 de l'autisme infantile précoce en insistant sur le fait que l'autisme est présent "d'emblée".

     Dans le DSM IV, le terme "autisme" est remplacé par "Troubles Envahissants du Développement" (TED) qui se divisent en 3 sous-catégories :

- TED Typique : qui équivaut à l'autisme même. C'est un trouble du développement rare : 1/2 000 enfants.
- TED Atypique : comprend à la fois le syndrome de Rett, l'encéphalopathie, Asperger, les psychoses désintégratives...

- TED Non spécifiés : comprend toute la psychiatrie douloureuse.

Ces 3 sous-types sont regroupés sous le nom de "Troubles du Spectre Autistique" (TSA), alors qu'ils sont tous très différents.

        Selon B. Golse, il y a 1000 façons d'arriver au stade d'autisme, car les causes sont à la fois Biologiques (génétiques - avant la naissance) et environnementales.

           Il est important de prendre en compte chez une personne autiste :

- L' attachement (Apego en espagnol, cela montre qu'il y a une dimension d'appui.)

- L' intersubjectivité : c'est le fait d'établir la meilleure distance psychique entre soi et l'autre, cela se construit par les liens affectifs.

- La régulation du plaisir et du déplaisir : correspond à la capacité d'attendre un plaisir, le différer dans le temps pour qu'il devienne plus grand et mature.

En effet, ces trois domaines sont en échec chez la personne autiste.

            La thérapie doit être multidimensionnelle. En effet, elle peut être à la fois éducative ( pour 90 % d'entre eux), psychothérapique (par le psychanalyste qui met des mots sur les émotions et les angoisses, cela apaise le patient car il comprend que l'autre n'est pas une menace, il peut donc partager son monde interne avec celui-ci.), mais aussi PSYCHOMOTRICE, orthophonique...